Originaire de Casablanca, Maha Zahid a commencé ses études de piano au conservatoired’Anfa, dans la classe de Ali Moussadak. Elle poursuit son parcours quelques années plus tard à l’école de musique Salmon dans la classe de Nicole Boyer, puis intègre l’école normale demusique de Paris dans la classe de Jean-Marc Luisada et Caroline Sageman. En parallèle elleprépare une licence et un master de musicologie à l’université Paris 8.
Admise au conservatoire royal de Liège en Belgique, à l’unanimité, dans la classe d’Alexander Gurning, Florian Noack et Christophe Meunier. Elle suit également les conseils de grands pianistes et pédagogues tels que Claire Désert, Jean-Marc Bonn ou David Fray.
Son travail sur la musique contemporaine et le hasard dirigé par Alvaro Oviedo, l’a mené àtravailler avec les pianistes Florent Boffard et Wilhem Latchoumia.
La jeune pianiste a donné son premier concert à l’âge de 19 ans au Théâtre 121 de l’InstitutFrançais de Casablanca. Elle a pu se produire par la suite au Musée du Luxembourg de Parisdans le cadre de la nuit des Musées, à l’Acropolium de Carthage en Tunisie, à l’auditorium dela ville de Brest, au Théâtre Marguerite de Caltanissetta en Italie, à la Villa des Arts de Rabat,à la Fonderie de Fontenay-sous-Bois, à l’auditorium de Moulins, à Chapelle des Jésuites deDôle dans le cadre du festival MAC3, à l’église Saint-Merry de Paris, à l’institut national desjeunes aveugles de Paris, à la halle Roublot de Fontenay-sous-Bois, à l’uZine de Casablanca,au château de Gimouille, ou encore à la bibliothèque nationale de Rabat.
Convaincue que la musique classique ne devrait pas être réservée à un public d’éliteuniquement, elle est la présidente et directrice artistique du Festival Musique aux Beaux Jours,qui oeuvre pour la démocratisation de la musique classique.
Maha Zahid est soutenue par la fondation TAT depuis septembre 2022.